
jeudi, janvier 25, 2007
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Chers amis,
L’ouverture de cette 11ème
édition du festival sera placée sous le signe de la Malaisie,
foyer d’une importante richesse et diversité culturelles qui
sont le fruit des apports et de l’enchevêtrement des influences
des différentes communautés qui la composent. Au programme : le
Dabus
étroitement associé à une pratique ritualisée de
l’islam serait influencé par des pratiques cultuelles venant de
l’Irak. Le Manora,
danse rituelle stylisée dont la trame théâtrale est
tirée d’une fable du Jataka, recueil de contes
bouddhiques. Originaire du sud de la Thaïlande, le Manora s’est
répandu dans les Etats du nord de la Malaisie, en particulier le
Kelantan, dont il a croisé et adopté le dialecte, les mythes et
les contes. À la fois danse et théâtre, Le Mak
Yong (inscrit par l’UNESCO sur la liste
des chefs d’œuvre du patrimoine culturel oral et immatériel
de l’humanité en 2005) est une tradition centrée sur les
femmes. Elle compte parmi les formes les plus anciennes de
représentations rituelles chez les Malais du Kelantan. Les harpistes
et chanteurs Llaneros et Tuyeros vous feront
découvrir deux grandes traditions musicales et bien vivantes du
Venezuela qui prennent racine dans la musique espagnole du XVIe
siècle. Les xylophones
Timbila des Chopi du Mozambique, inscrits par
l’UNESCO sur la liste des chefs d’œuvre du patrimoine
culturel oral et immatériel de l’humanité, associeront
aux rythmes joyeux, la danse, le chant, la déclamation et les cris. Miguel
Angel Berna présentera Rasmia, une
création inspirée de la jota aragonaise. Curro
Piñana accompagné de son
frère, le guitariste Carlos
Piñana, interprétera des saetas et
des cantes de las
minas, ce flamenco du Levant qui a été
influencé par les complaintes des mineurs sur leur dures conditions de
vie. Harikumar Sadanam revient avec sa troupe pour un
merveilleux Khatakali
du Kerala qui sera présenté à l’Auditorium de
l’Opéra de Paris Bastille. À l’occasion du Nowruz, le
nouvel an persan, trois concerts de musiques d’Iran seront
donnés à l’Auditorium du Louvre : Vièles
populaires du Khorassan, Traditions de
l’Azerbaïdjan iranien et des Litanies
soufies et chants du Nouvel An de la province de Gilan
avec notamment des Chantres Naqshbandi de Rezvanshar. Ibrahim Keivo,
musicien et chanteur syrien d’ascendance arménienne né
dans la région de la Djezireh (partie syrienne de l’ancienne
Mésopotamie) chante en arabe, en arménien, en kurde et en
assyrien tout en s’accompagnant au bouzouk, au saz et au baglama. Il
fait passer dans ses chants les complaintes de la mosaïque des peuples
qui vivent encore dans cette terre chargée d’histoire. Deux grandes voix classiques du Caucase et de
l’Asie Centrale sont à découvrir : Nâdira
Pirmatova qui chante le Shash-maqâm
d’Ouzbékistan et la jeune prodige du mugam d’Azerbaïdjan,
Aygun
Baylar. Le Qawwali
du groupe pakistanais d’Akhtar
Sharif Arup Vâle vous plongera dans les
mystères du soufisme et de ses chants uniques où la musique
magnifie les textes sacrés. Sexy souks…
une exposition d’art contemporain sur le thème de
l’imaginaire érotique et de l’art populaire du
Moyen-Orient dans le regard de huit femmes artistes, toutes originaires du
Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord, sera présentée au
Point Éphémère du 8 mars au 1er avril. Une table ronde
réunira à cette occasion Malek Chebel, Malu Halassa, Bernard
Marcadé et Zineb Sedira le dimanche 18 mars. En collaboration avec la Commission nationale
française pour l’Unesco une 4e journée consacrée
à la Convention pour la sauvegarde du Patrimoine
culturel immatériel sera
l’occasion de faire un point sur le rôle et l’application
à prévoir pour celle-ci dans les pays européens. Enfin, une table ronde sera consacrée au Festival de Fès des
Musiques Sacrées dont Chérif
Khaznadar assurera la direction artistique en 2007. Retrouvez le programme complet sur notre site internet www.mcm.asso.fr
Par ailleurs et en amont du festival, du 22 au 24 février 2007,
nous vous proposons de venir assister aux représentations de Taéma ou le livre des morts,
un spectacle de Nô expérimental conçu et mis en
scène par Moriaki Watanabe. Cette mise en scène s’inspire
à la fois de Taéma,
un Nô traditionnel, ainsi que du Livre des Morts
(1943) un roman de Shinobu Orikuchi poète, romancier et ethnologue.
À travers la relecture de cette légende décrivant une
princesse des Fujiwara tissant le légendaire mandala du temple avec
des fibres de lotus, Orikuchi s’interroge sur les contextes
socio-culturels de la légende et réussit une synthèse du
culte du soleil propre au Japon et de la nouvelle sensibilité
religieuse introduite par le bouddhisme. A bientôt ! L’équipe de Maison des Cultures du
Monde. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- > Si vous ne souhaitez plus recevoir nos informations, cliquer ici
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